Pénurie de main d'oeuvre: Agir ou subir?
- richardbreton5
- 27 sept. 2022
- 2 min de lecture

La pénurie de main d'oeuvre frappe de plein fouet les entreprises au Québec. On dit que la situation pourrait durer jusqu'en 2030. Cette pénurie menace évidemment la survie de plusieurs entreprises. Par exemple, on voit plusieurs commerces qui doivent réduire leurs heures d'ouverture par faute de main d'oeuvre. Les coûts demeurent, mais l'opportunité de faire des revenus diminue.
En raison de la pénurie de main d'oeuvre, il est encore plus important de maintenir à l'emploi ses ressources. Le recrutement est actuellement très difficile et très coûteux au Québec. On peut recruter pour répondre à un besoin de croissance ou pour combler une main d'oeuvre absente. On dit que l'absentéisme, souvent causé par des maladies mentales, représente un coût d'environ 20% de la masse salariale. Donc, pour une masse salariale de $1 million, on estime à près de $200000 en pertes directes de productivité. Il faut ajouter à cela les coûts associés au recrutement et à la formation des nouvelles ressources.
Si la pénurie de main d'oeuvre est une condition qui frappe à peu près de façon équivalente tous les secteurs de l'industrie, l'absentéisme est principalement causé par des facteurs internes à l'entreprise. Par conséquent, l'entreprise peut agir directement pour réduire l'absentéisme.
Comment agir sur l'absentéisme? D'abord, il faut comprendre les causes de l'absentéisme.
Depuis le 6 avril 2022, en vertu de la Loi modernisant le régime de santé et sécurité du travail adoptée à l’automne 2021, les organisations doivent dorénavant intégrer les Risques Psychosociaux (RPS) dans leurs programmes de prévention. Cette obligation fait suite à l'augmentation des problèmes d'absentéisme pour causes de maladies mentales et des coûts qui lui sont reliés.
Réduire l'incidence des maladies mentales au travail qui entraine des taux importants d'absentéisme peut être une question de survie pour plusieurs entreprises. On doit identifier, évaluer et prioriser les RPS qui causent des maladies mentales au travail. Devant l'importance de cette tâche, l'Institut Nationale en Santé Publique de Québec (INSPQ) a développé un outil standardisé et validé scientifiquement.
Grâce à cet outil, on peut: Identifier les RPS ➡️ Évaluer les RPS ➡️ Prioriser les RPS ➡️ Faire des recommandations pour réduire les RPS ➡️ Réduire l'incidence des maladies mentales au travail ➡️ Réduire les taux d'absentéisme ➡️ Réduire les besoins de recrutement
Comment bien évaluer les facteurs de risque.
Afin de bien évaluer les facteurs de risque et identifier les mesures appropriées, il faut adopter une analyse multi-disciplinaire afin de bien considérer tous les aspects de la problématique. Cette raison est le fondement du partenariat entre le Dr Charles Coulombe (médecin du travail) et moi pour faire ce travail. Nous avons été formés et accrédités par l'INSPQ pour utiliser leur outil. Notre partenariat vous permet d’avoir accès à une très vaste expertise dans le domaine d’évaluation d’environnement de travail. Nos expertises complémentaires couvrent tous les aspects liés aux RPS et contribuent à identifier des recommandations adaptées à votre réalité. Nous sommes donc heureux de vous offrir nos services et sommes persuadés de pouvoir vous aider à améliorer votre environnement de travail en identifiant les plus grands risques psychosociaux.
Ensemble, nous pouvons agir sur une problématique qui menace votre entreprise et vos employés avec un plan efficace couvrant tous les aspects de la problématique.
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